Alors que la saison hivernale débute, que les vacances scolaires approchent, nous apprenons avec stupeur et colère la décision du Grand Annecy de mettre fin au dispositif « Mobil’hiver » qui permettait aux grands annéciens et annéciennes de se rendre au Semnoz et aux Glières en transports en commun depuis 2019. Cette décision marque un recul grave pour notre Agglomération qui revient de ce fait cinq ans en arrière.
C’est un contresens historique à l’heure où nous devons absolument accélérer nos efforts pour adapter notre territoire au réchauffement climatique et pour la protection de nos biens communs et de notre cadre de vie. C’est également une décision qui va à l’encontre des politiques publiques volontaristes que nous menons depuis 4 ans à Annecy sur les mobilités.
Par cette décision, l’Agglomération « donne un coup de canif » dans le « Pacte pour le Climat » signé l’année dernière pour diviser par deux les émissions de carbone à horizon 2030. En effet, ce « Pacte » prévoit de « développer les mobilités actives et partagées », dont le covoiturage l’autopartage et les transports en commun.
C’est aussi une décision injuste. Ces cars permettaient aux classes moyennes et populaires, aux familles, aux étudiants, aux personnes sans voiture, d’accéder facilement à la montagne. Nos montagnes seraient-elles à nouveau réservées exclusivement aux propriétaires de voitures individuelles ?
Comme toutes les collectivités de France dans le cadre de leur construction budgétaire dans un contexte d’incertitude nationale extrême, l’Agglomération devra faire des choix politiques pour réaliser des économies budgétaires. Cependant, nous élus annéciens et communautaires, nous dénonçons cet arrêt de ce service de transport en commun jusqu’à la montagne. Nous demandons donc à la Présidente de l’Agglomération de ne pas dégrader l’une des compétences principales et essentielles de l’Agglomération.
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