Le budget des transports en commun, présenté hier soir aux élus communautaires et adopté grâce à une courte majorité révèle un recul grave sur la politique de transport en commun de notre Agglomération. Arrêt de Mobil’Hiver pour aller au Semnoz et aux Glières, fin de la gratuité estivale, fin des renforts de rythmo aux heures les plus denses, de Mobil’été en juin et septembre, réduction du service de 1h du matin à minuit, division par deux du nombre de bus le dimanche, arrêt des campagnes de communication … Ces suppressions pénaliseront les usagers du quotidien et ne sont pas acceptables. C’est pourquoi les élus ont demandé un report du vote du budget des transports tel que présenté et voté contre ces mesures.
Une dégradation de l’offre de services qui aura des conséquences sur le quotidien des annéciens.
L’arrêt des renforts de bus aux heures de pointe, l’arrêt du service à minuit au lieu d’une heure du matin actuellement, l’arrêt de la gratuité l’été, impacteront directement le quotidien de milliers de travailleurs, d’étudiants, de lycéens, de familles qui prennent le bus tous les jours.
En réduisant ces services, nous ne faisons pas seulement des économies à court terme, nous revenons en arrière alors que depuis 2020 de véritables avancées sur le développement des mobilités ont eu lieu. Accepter de dégrader l’offre de service de transport en commun, c’est compromettre l’accompagnement au changement pour inciter à l’usage de ces transports en commun, pourtant essentiel pour la transition des mobilités dans notre territoire.
Nous devons écouter la voix de nos concitoyens. Ils nous demandent de préserver et de renforcer les services de transport en commun. Du travailleur matinal, au travailleur nocturne, du collégien, à l’étudiant, des personnes en situation de handicap, au sportif, tous les habitants n’ont pas d’autres alternatives pour se déplacer au quotidien. Ils nous rappellent que notre mission est de servir l’intérêt général et de construire une collectivité adaptée tant aux défis climatiques, que sociaux, notamment en matière d’accès aux mobilités.
Les annonces timides du Vice-Président Didier Sarda qui s’est engagé hier soir à offrir un service de navettes pour aller au Semnoz et aux Glières durant les vacances de février, ne peuvent nous satisfaire. Par ce vote contre, les élus ont donc demandé à la Présidente de l’Agglomération de ne pas dégrader l’offre, de continuer à investir pour améliorer le quotidien des habitants, pour protéger et préparer et de ne pas revenir en arrière sur les avancées mises en place depuis 2020.
Laisser un commentaire