C’était l’un de nos engagements de campagne : relocaliser notre alimentation, offrir plus de produits bios et de qualité à nos enfants et à nos seniors, favoriser les circuits courts et soutenir les agriculteurs locaux… 5 ans après, c’est chose faite : les cantines de la ville se fournissent 4 fois plus qu’en 2020 en produits bios et locaux. La part de produits bios et locaux atteindra 50 % l’année prochaine.
Offrir une alimentation bio et locale aux 9000 petits Annéciens des écoles de la ville d’Annecy, c’est aussi un enjeu de justice sociale et de santé publique.
A l’heure où le prix du panier moyen flambe et que le pouvoir d’achat des familles baisse, le bien manger reste trop souvent inaccessible pour les familles. La collectivité se doit d’apporter une alimentation de qualité à ses enfants. Pour certains d’entre eux, le repas du midi à la cantine représente le seul vrai repas de qualité de la journée.
Derrière ce choix politique, il s’agit aussi de renforcer notre résilience alimentaire sur le territoire, d’installer des agriculteurs au plus proche des consommateurs, développer les AMAPs et les productions maraîchères. Il s’agit de protéger au maximum les terres agricoles du territoire, les diversifier pour faire éclore de nouvelles filières céréalières ou maraîchères et produire les produits que nous consommerons.
Il s’agit aussi de réduire l’impact environnemental de notre alimentation : en réduisant les distances de transport, en privilégiant une alimentation moins gourmande en énergie et en eau, en mettant en place une alternative végétarienne pour celles et ceux qui le souhaitent.
Alors, on continue d’augmenter la part de produits bios et locaux dans les assiettes de nos enfants ?
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